Le Jubilé de Jean Louis et de cinq autres de ses co- ordonnés.
Le 5 décembre 1999, ils étaient cinq à être ordonnés diacres. 25 ans après ils nous invitent à fêter leur jubilé le :
dimanche 8 décembre à Belle Beille pendant la messe à 10 h 30.
Soyons nombreux à venir rendre grâce au Seigneur pour leur belle mission et à les entourer de notre affection pour leur exprimer notre reconnaissance pour ce service.
Avec Maryvonne, on vous invite à venir fêter mon jubilé des 25 ans de diaconat. On fera cela ensemble, les cinq diacres ordonnés la même année.
Ce sera suivi d’abord d’un verre de l’amitié puis d’un repas partagé. Pour cela, il est proposé que chacun apporte un plat salé ou un plat sucré… et son couvert.
Jean Louis Tiron
C’est avec le beau sourire chaleureux qu’on leur connaît bien que Maryvonne et Véronique acceptent de témoigner de leur rôle d’épouse de diacre.
D’ailleurs, d’une seule voix, elles précisent immédiatement « nous ne sommes pas « femme de diacre », nous avons épousé un homme qui a été appelé et qui a été ordonné ».
A tour de rôle, elles racontent avec émotion et l’œil pétillant, ce long cheminement entre l’appel, le discernement, la formation et l’ordination, 7 ans de réflexion en couple, car si c’est leur époux qui est appelé, l’Église dans sa sagesse, souhaite une adhésion totale de l’épouse, attestée par un écrit ; les enfants aussi sont consultés en fonction de leur âge.
Les formations sont suivies en couple, le cheminement est ainsi intégralement partagé et renforce la complicité plutôt que de créer une faille.
Le grand jour, Maryvonne et Véronique ont dû redonner leur accord à la demande de l’évêque devant la communauté, lors de ce beau moment qu’est l’ordination.
Nos deux épouses insistent sur le fait que c’est un engagement de couple, une autre façon de vivre le sacrement du mariage et pour longtemps car les diacres sont en mission jusqu’ à l’âge de 75 ans.
Si parfois les enfants ont eu peur de perdre un peu leur papa, Maryvonne et Véronique n’ont jamais eu le sentiment de perdre leur époux, participant pleinement à la mission de leur conjoint en fonction de leur état de santé et de leur engagement personnel. « Diacre veut dire serviteur, nous aussi, nous avons notre propre manière de servir en Église ; l’appel doit respecter celui des épouses, qui ont leur mission propre de baptisées ».
Quand on les interroge sur ce qui est le plus beau pour elles, encore une fois, unanimes, elles confient « voir mon mari heureux, pleinement épanoui dans ce qui est son être profond, parce que ça lui correspond, c’est son chemin de vie et de bonheur ».
Et ce qui est le plus dur ? Ni Maryvonne, ni Véronique ne trouvent d’élément négatif, le diaconat n’est pas une rupture dans le couple, dans la famille mais bien une continuité. Même les agendas un peu lourds ne semblent pas trop peser.
Si les enfants étaient inquiets au début, ils conviennent aujourd’hui que pour eux et leurs propres enfants, un « papa/ papy diacre » est une source de richesse et de joie.
Alors, vive le Diaconat, merci à nos diacres et ……à leurs épouses.