Le 8 décembre, réouverture de Notre-Dame de Paris : lieu de Foi avant d’être un lieu culturel internationalement reconnu, la cathédrale accueillera de nouveau croyants et visiteurs comme lors de sa construction il y a plus de 860 ans.
Comme pour l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, chacun se souvient de ce qu’il faisait, où il était le 15 avril 2019 lorsque la nouvelle de l’incendie de Notre-Dame s’est propagée sur les médias et les réseaux sociaux. Nous avons découvert alors avec une certaine surprise l’attachement profond de tous les français, voire de beaucoup d’étrangers, à cet édifice pourtant parisien. La cathédrale Notre-Dame appartient à tous et chacun se l’est appropriée, d’où cette tristesse et cette ferveur constatées avec émotion pendant les opérations de secours relayées par la télévision.
Aujourd’hui, s’ouvre un nouveau chapitre du livre de Notre-Dame : le 7 décembre, remise officielle par l’État à l’affectataire, l’Église catholique, avec un beau programme : l’éveil de l’orgue, une célébration liturgique comprenant une bénédiction, un Magnificat ou un Te Deum, ainsi que les vêpres.
La cathédrale sera réouverte pour le culte et les visites le dimanche 8 décembre et du 8 au 15 décembre 2024 sera proposée une octave : chaque jour il y aura une célébration solennelle avec une thématique particulière.
Souvenons-nous :
« En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d’une telle force d’adhésion, d’un tel soulèvement de tout mon être, d’une conviction si puissante, d’une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d’une vie agitée, n’ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. »
C’est par ces mots que Paul Claudel, caché derrière le second pilier à l’entrée du chœur, raconte sa conversion un soir de Noël.
Souhaitons que Notre-Dame, restaurée et modernisée, puisse continuer à jouer son rôle de missionnaire en touchant les cœurs et les âmes de tous ceux qui pousseront ses portes.
Anne lebeugle