Comme chaque année, du 19 au 22 janvier, une cinquantaine de prêtres de notre diocèse se sont retrouvés à la maison Saint-François de Dinard pour échanger autour de la place de l’Art sacré dans le ministère pastoral.
L’Art sacré pour servir et louer Dieu : nos prêtres en session annuelle à Dinard autour de l’importance de ce sujet spirituel mais aussi juridique.
Cette session organisée à la demande de Monseigneur Delmas par Monseigneur Cesbron, Monseigneur Bruguès et le Père Chevalier avait pour objet d’étudier les différents aspects de l’Art sacré : aspect spirituel mais aussi aspects juridique et artistique. En effet, la loi impose des obligations à l’Église souvent affectataire et non propriétaire des œuvres, notamment quant au recollement et à la conservation des objets d’art.
Encore une fois, une session riche, fraternelle et porteuse de sens à partager avec les fidèles.
Parmi les intervenants, aux côtés d’artistes angevins, de professeurs d’université et de juristes diligentés par la Conférence des Évêques de France, Monseigneur Bruguès, les Pères Bertrand Chevalier et Mathieu Lefrançois, chacun étant chargé de présenter un éclairage en fonction de sa spécialité sans oublier de faire partager spiritualité et émotion.
L’intervention de deux artistes et une visite de la Basilique Saint-Sauveur de Dinan constituaient le volet historique et pratique de ce séminaire, de quoi permettre aux prêtres venus d’autres continents de s’imprégner des représentations occidentales de la Foi et à tous de partager un moment d’histoire patrimoniale dans la joie d’être ensemble.
Par ailleurs, des ateliers étaient proposés autour des questions évoquées ; notamment : quelles leçons tirer pour leur ministère de cette rencontre et des différents points de vue développés ? Comment progresser vis à vis de la Commission d’Art sacré, de l’office de la liturgie ?
Comme le confie Mathieu Lefrançois, ce qui aura été marquant, c’est la grande fraternité et l’extrême tolérance vécues par un presbyterium très varié tant par l’âge des participants que par la diversité des pratiques.
Anne Lebeugle
