Un bouquet!


Le 15/10/2023, à l’occasion des 150 ans de la naissance de Thérèse de Lisieux, le pape donne un texte sur la confiance en l’amour miséricordieux de Dieu. Notre Fraternité Carmélitaine de la Providence (quelques amis des sœurs de la Pommeraye et celles d’entre elles qui sont sur la paroisse) décide d’en faire son support chaque mois de cette année 23-24. L’idée vient en avril de la clôturer avec un pèlerinage à Lisieux, en s’arrêtant à Alençon où la petite Thérèse vécut ses toutes premières années auprès des saints Louis et Zélie Martin -ses parents- et de ses sœurs.

Après 5 riches partages sur les mots de la Petite Thérèse présentés par François (exemple «Aimer Jésus et le faire aimer») nous voilà 10 à prendre la route.

La visite de sa maison natale est émouvante: c’est vif de mettre nos pas dans ceux de trois saints d’un coup (et ceux de la sœur de Thérèse, Léonie, dont la canonisation s’envisagerait)! À la messe, on dépose une intention de prière écrite; on reçoit une pensée (exemple «Je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire […] et toujours il me comprend»). Puis on mange au fond du beau jardin. Un court métrage tourné à partir de lettres (de Zélie surtout) nous est présenté avant notre départ pour Lisieux.

Rendus et installés à l’Ermitage, c’est devant la basilique que nous nous retrouvons pour suivre en sous-sol un nouveau film sur sainte Thérèse. Vivre ensuite les vêpres au Carmel tout proche où elle vécut de 15 ans à sa mort à 24 ans est très fort. Nous prenons le temps de prier devant sa châsse. Après avoir dîné et humé les roses du jardin, nous échangeons sur le vécu de cette journée d’une rare densité spirituelle.

Le dimanche matin, certains vont chanter les laudes avec les carmélites avant la visite du mémorial. Traverser la magnifique chapelle (2022) dédiée aux parents Martin pour aller prier à la crypte de la basilique, près de leurs reliques, est l’occasion d’écrire à nouveau des intentions. Dans la basilique aux mosaïques et aux vitraux parlants, la messe de la Trinité déploie une belle liturgie. Après déjeuner, se tenir dans la lumineuse chapelle de Notre Dame du Sourire (2012) amène encore des émotions. Le passage à la maison des Buissonnets où la famille demeura après le décès de Zélie clôt notre parcours de pèlerin. Humer encore les roses dans le jardin évoque la pluie de roses (=de grâces) promise par la sainte.

Notre année s’achève comme sur un feu d’artifice et son bouquet. De roses, bien sûr !

CN & M Cottenceau